Maurice Mergui poursuit l’illustration implacable de l’ »hypothèse midrashique » en réunissant aux Éditions O.T., sous le titre « Paul à Patras – Une approche midrashique du Paulinisme« , des articles publiés sur le site du Champ du midrash.
L’ »hypothèse midrashique” est ainsi nommée par référence à l’”hypothèse documentaire”. Mais il s’agit plutôt d’une théorie : dès lors que ni Jésus, ni Paul, ni Jean-Baptiste, ni aucun apôtre ou évangéliste, ni la Sainte Famille, … n’ont d’existence historique, seule la pratique du midrash permet d’expliquer l’élaboration des textes évangéliques et apocryphes qui non seulement en font état, mais les situent dans des environnements historique (Auguste, Quirinius, Hérode, Agrippa …) et géographique (Jérusalem, Galilée, Cyrène, Tarse, … ) parfaitement attestés ?
Pourquoi les universitaires et les éditeurs sont-ils si rares à reprendre cette idée que le Nouveau testament est un long commentaire de l’Ancien, fondé sur l’ »accomplissement des Écritures » ? Cette évidence ne remet en cause la foi – ou la non-foi – de personne, et pourrait être productive de recherches passionnantes sur la genèse du christianisme et du judaïsme rabbinique, voire de l’islam.
Au fait ! L’apôtre Paul, pourtant présumé grand voyageur, n’est pas, sauf erreur, censé être passé à Patras. C’est l’apôtre André, frère de Simon-Pierre, que « la tradition » fait crucifier à Patras.
Voir aussi :
dans la même collection, Alchimie du Verbe I , par Olivier Thébault ;
aux Éditions O.T., « Objectif Transmission« .
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MLL en vidéo UTLS, 26 février 2000, « Migrations et tensions migratoires ».
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