La loi de Louis, celui qu’ouït Claude
En hommage à Raymond Devos.
(…)
L’oie oit. Elle oit, l’oie!
Ce que nous oyons, l’oie l’oit-elle?
Si au lieu de dire « l’oreille »,
on dit « l’ouïe », alors:
Pour peu que l’oie appartienne à Louis:
– L’ouïe de l’oie de Louis a ouï.
– Ah oui?
Et qu’a ouï l’ouïe de l’oie de Louis?
– Elle a ouï ce que toute oie oit…
– Et qu’oit toute oie?
– Toute oie oit, quand mon chien aboie
le soir au fond des bois, toute oie oit:
ouah! ouah!
Qu’elle oit, l’oie!…
Au passé, ça fait:
J’ouïs…
J’ouïs!
Il n’y a vraiment pas de quoi!
Oyez ! Je m’appelle Michel Louis Lévy. « Louis Lévy », c’est un pléonasme. Lévy s’écrit LWY en hébreu, Lamed Vav Yod, et le Vav peut se prononcer V ou OU, comme le W anglais. David, DWD, se prononce Daoud en arabe. Le W ne date, paraît-il, que du Moyen Age et serait une ligature d’un U et d’un V, mais Vav en hébreu, s’écrit WW, avec un double Vav.
L’exclamation Alleluia !, passée en grec et en latin, s’écrit en hébreu HLLW YH Hallelou Yah et signifie « Louez Yah », c’est-à-dire « Louez Dieu », en latin Laudate Dominum, de laudare (prononcer lawdaré), louer (Voir par exemple Vulgate, Psaumes 135 et 147). Il n’a pas de D dans Alleluia, mais en hébreu, Alleluia est souvent suivie de HWDH LYHWH Hodou L’Adonay, Rendez grâce à l’Eternel! (par exemple Psaume 106, 1).
Or voici le verset Genèse 29, 35
<< (Léa) conçut encore et elle enfanta un fils; elle dit : Cette fois, je rends grâce (AWDH, Audè) à YHWH; c’est pourquoi elle l’appela Juda >> De YHWDH, Yehoudah, vient « judaïque », avec le D, et « juif » sans le D. En allemand, Jud et jüdisch ont conservé leur D. En anglais, Jew a pris un W, comme jewel, joyau.
Mais si, au lieu de lawdare Dieu, on se met à lawdare Claude ? Extraits de Wikipédia
<<Claude (Tiberius Claudius Nero Caesar Drusus) était un empereur romain. Il succéda à Caligula en 41 alors qu’il avait déjà 50 ans. (…) Le sud de l’île de Bretagne fut conquis sous son règne (entre 43 et 47). Claude fit personnellement un déplacement dans cette île, pour pouvoir recevoir à son retour à Rome les honneurs du triomphe. Il obtint ainsi le surnom de Britannicus, qu’il transmit à son fils. (…)
Il étendit la citoyenneté romaine à beaucoup de provinces avec une préférence pour la Gaule, où il était né. Sensible aux demandes des notables gaulois, il obtint en 48 du Sénat que ceux-ci puissent accéder aux magistratures publiques de Rome. Reconnaissants, les délégués des nations gauloises firent graver son discours sur les Tables Claudiennes, plaques de bronze placées dans le sanctuaire fédéral de Lugdunum, retrouvées et exposées au Musée gallo-romain de Fourvière à Lyon. En 49, il bannit les juifs de Rome pour prosélytisme actif. (A cette époque, les Romains étaient profondément antisémites, en raison du particularisme marqué des Juifs – refus de la convivialité, refus des cultes civiques et impériaux). (…)>>
<<Clovis fut roi des Francs de 481 à 511.
Le nom de Clovis vient du franc (vieil haut-allemand) Hlodowig, composé des racines hlod (« renommée », « illustre ») et wig (« combat »), c’est-à-dire « Illustre dans la Bataille », « Illustre au Combat » : il donne en français moderne Louis, prénom de la majorité des rois de France, et en allemand Ludwig, aussi latinisé en Ludovic. Fréquemment utilisée par les Mérovingiens, la racine hlod est aussi à l’origine de noms tels que Clotaire (et Lothaire), Clodomir, ou encore, Clotilde. (…)>>
<<Clodoald ou Clodoaldus, plus connu sous le nom de ‘Cloud‘ (né en 522 – mort le 7 septembre 560), était un prince mérovingien du VIe siècle, petit fils de Clovis Ier, qui préféra renoncer à la royauté et devint moine et ermite. Sa vie exemplaire lui valut d’être reconnu par l’Église comme un saint, et d’être le premier prince franc qu’elle ait honoré d’un culte public.>>
Si « wig » veut dire « combat », Victor en latin, c’est le vainqueur. Et Ewig en allemand, c’est « Eternel ». Les Francs Saliens, avant d’être baptisés par l’Evêque de Rome, étaient, si je ne m’abuse, des Chrétiens de rite « arien », utilisant la Bible grecque. Bref, le Da Vinci Code a raison : Clovis descend de Jésus, fils de David, par Alleluia, Loué soit Lui.
« La joie juive est une jouissance » (Stéphane Zagdanski, De l’Antisémitisme, Partie 5, « La jouissance », p. 116).
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