21. Rires

Avoir un fils

– « Appelle-moi Moshe !
– Appelle-moi Aron ! »

Le Précepteur expliqua à son Frère la genèse de ce nom, qu’il s’était attribué lui-même ; il l’avait formé sur le Mses egyptien de Ra-Mses et de Thout-Mses, puis il avait écrit M(S)H, inverse de H(S)M, haChem, le Nom. Son Frère lui expliqua en retour qu’Aron, armoire, était le surnom que ses parents et ses camarades lui avaient donné dès son enfance pour moquer sa manie des collections – de fleurs, de papillons, de pierres, de coquillages – qu’il rangeait dans des boites et des armoires de bois, manie qui s’était prolongée dans son âge adulte avec sa collection d’écrits et de légendes de toutes origines. En hébreu moderne, Aron l’armoire s’écrit ARWN ; le mot ARN tout court se prononce Oren, désigne le pin et est utilisé comme prénom. Dans la Bible, Moïse utilise Aron ARN pour l’armoire contenant les Tables de la Loi, en fait un coffre portatif, connu sous le nom d’«Arche d’Alliance », plus précisément « Arche du Témoignage » ARN HŒ(D)T, Aron ha’Edat. Et il écrit Aaron AHRN.

Aaron confia que c’était une chance pour lui d’avoir été, toujours et par tous, désigné par le même nom. Il encourageait d’ailleurs les jeunes parents – et leur Sœur la Sage-Femme en faisait autant – à choisir ensemble un nom de garçon dès avant la naissance, pour pouvoir l’annoncer publiquement dès la circoncision au huitième jour. Ils avaient un peu plus de temps pour une fille. L’important est de s’en tenir à un seul nom. A ceux qui hésitaient sur le nom à choisir, pour garçon ou fille, il présentait ses collections – de fleurs, de papillons, de pierres, de coquillages…

– « C’est incroyable », s’exclama le Précepteur. « On ne peut vraiment plus douter que nous soyons frères ! »
Il raconta alors que lui aussi était collectionneur, mais de noms. Il avait commencé sa collection sur le bateau qui les emmenait, Sephora et lui, de la Capitale au Delta. Il raconta aussi comment il était arrivé à cette même conclusion, de l’importance du nom unique, devant le bégaiement du Petit Prince, fils du Prince Héritier, perturbé par de trop nombreux noms.

– « Ses parents ne sont-ils pas frère et sœur ?
BeEmet, c’est vrai, cela ajoute à ses problèmes : pour commencer, il subit les quolibets de son grand Frère, le Fils de la migrante. Il m’a fait une réflexion, devant la fresque de Tsafnat-Paneakh, sur ces prétendus frères qui n’avaient pas la même mère… A propos, quel souvenir avez-vous, ici, de cette histoire merveilleuse du futur Vizir vendu par ses frères ? »

Aaron fit la moue :
– « Ici, tout le monde la connaît, elle explique notre présence au pays de Gochen. Mais il y a beaucoup de variantes, et d’ailleurs j’en ai trouvé des morceaux dans des légendes d’autres peuples. Ton Petit Prince a raison, en fait c’est une réflexion universelle sur ce qu’est un frère.
– Si je raconte cette histoire, je compte appeler le héros Joseph, « celui qui ajoute ».
– Nous, nous l’appelons « le Préféré ». Mais ton idée est bonne. Tout cadet est d’abord un enfant qui s’ajoute à ceux déjà nés. Pour eux, c’est un trublion. Moi, j’ai dû être content quand notre mère t’a mis à l’eau. Cela me débarrassait d’un rival ».

Pour atténuer ce que cette remarque pouvait avoir de déplacé, eu égard à la situation tragique qu’elle évoquait, il l’accompagna d’un grand rire et d’une bourrade affectueuse. Mais Moïse avait la tête ailleurs. Il réfléchissait au nom du Premier Frère, qui n’aurait d’autre fonction que de susciter la jalousie de son Aîné et de disparaître. Ce serait Abel, Hevel, HBL, « Buée », nom qu’on retrouvera cinq fois au deuxième verset de l’Ecclésiaste, Hevel Hevelym … hakol Hevel, HBL HBLYM … HKL HBL, « Vanité des vanités, tout est vanité ». Pour la naissance d’Abel, le verset 4,2 de la Genèse utilise bien le verbe Vatossef, WTXF « Et fut ajouté », de la même racine XF que Joseph, YWXF.

Aaron posa alors une devinette en souriant :
– « Connais-tu le point commun entre la lignée pharaonique et les couples hébreux ?
– Que veux-tu dire ?
– Nos circoncisions se font le huitième jour et sont publiques, comme nos mariages.
– Et alors ?
– Nous popularisons un privilège divin ! C’est comme pour les pyramides. Autrefois elles étaient colossales et seul le Pharaon y était enterré et embaumé. Ensuite il y eut des tombeaux plus petits pour les dignitaires et les princes, puis pour leurs épouses. Chaque artisan rêve aujourd’hui que lui et sa famille échappent à la fosse commune. Nous, il y a belle lurette que nous prions sur la tombe de nos parents.
Pour la paternité, c’est pareil. Il y a belle lurette que nous la rendons publique, au huitième jour de la naissance des petits garçons, un peu plus tard pour les filles. Regarde les Egyptiens : à part Pharaon, ils se marient en cachette. Quelques-uns imitent leurs prêtres et circoncisent leurs fils. Mais ils le font alors, de façon très douloureuse pour le petit garçon, quand celui-ci a six ou sept ans, voire douze, à l’âge des premières règles des filles. Dans le peuple égyptien – je ne dis pas à la Cour de Pharaon – on ne sait pas qui est marié avec qui, ni qui est le père de qui. Et regarde ces enfants abandonnés, y compris les privilégiés qui peuplent les temples de Thout et ceux qui sont recueillis, mais qui ne connaîtront jamais leurs parents biologiques…
Je dois reconnaître que même pour les Hébreux, ce n’est pas gagné… Beaucoup de couples n’attendent pas la cérémonie… il y a encore des garçons qui séduisent de naïves jeunes filles et les abandonnent, sans se préoccuper de savoir si elles sont enceintes… Heureuses sont celles qui trouvent un mari pour reconnaître l’enfant qu’elles portent ! Je suis à peine plus âgé que toi, et j’en ai déjà vu de belles ! notre Sœur prétend que sur dix premiers-nés, il y en a au moins un qui n’est pas du mari de sa mère ! »

La conversation des deux Frères devint alors grivoise, faite de blagues salées et d’histoires érotiques, voire pornographiques. Ils évoquèrent les origines sexuelles de deux coutumes passées dans les mœurs, le rouge à lèvres et la bague au doigt, image du prépuce mâle conservé pour l’épousée, alliée par l’alliance. Ils parlèrent oies blanches et prostituées. Ils rirent à l’histoire qui inspirera Etienne Chatiliez, dans La vie est un long fleuve tranquille, quand la bonne de Madame Le Quesnoy, enceinte jusqu’aux dents, se répand en dénégations :
« Mais Madame, j’vous l’jure, je n’ai jamais couché avec un garçon ! ».
Il y avait aussi celle de la sage-femme, examinant une patiente, et disant
– « Madame, j’ai une bonne nouvelle à vous annoncer »
– « Non, Mademoiselle »
– « Alors, Mademoiselle, j’ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer ».

Moïse comprit alors que l’annonce de la première grossesse faisait « changer de nom », changer de statut, tout à la fois le père et la mère. Ils étaient fils et fille, jusque là, et deviennent autre chose à cet instant de l’Annonciation. Il se rappela le jour où Sephora lui avait annoncé sa probable grossesse, le doute qui l’avait assailli et dont il avait encore honte. Or quel père est sûr de sa paternité ? Quand une femme annonce à un homme qu’elle est enceinte, celui-ci rit-il de bon coeur, ou non ?


– « Tous les enfants devraient s’appeler Isaac Its’haq YZEQ, « on rira ». Habituellement, toute la famille se réjouit de leur arrivée. Mais il y a bien des raisons de douter – et de se moquer – de certaines paternités.
– J’enseigne à mes élèves qu’être parent, c’est donner un nom à l’enfant.
– Écoute, très franchement, les noms que j’ai relevés sur le bateau, crois-tu que ce sont les parents qui les ont donnés à la naissance, d’un commun accord ? La coutume de nommer un enfant à sa naissance et de se tenir à ce nom est propre aux Hébreux. Le Chabbat nous permet de nous repérer dans le temps, jour après jour. De même la circoncision et la nomination, devant dix témoins, au huitième jour, permet de savoir qui nous sommes, qui sont nos père et leur mère, et quel jour nous sommes nés ».

Pour « mes élèves », Aaron avait dit banay. Moïse l’interrogea à ce sujet.
– « Je croyais avoir inventé le mot BN, ben, Beit Noun, pour dire enfant, enfant bien élevé, fils ou fille.
– Tu n’as rien inventé. Ici, nous l’utilisons plutôt pour « disciple ». Beney Aharon, ce sont ceux que j’ai formés, le Répétiteur qui t’a guidé, par exemple… Il n’est pas strictement mon fils, mais c’est la même idée, liée à banah, BNH, construire ».
Six fois, au début du Lévitique, on trouve l’expression BNY AHRN HKHNYM, beney Aharon hakohanym, « les fils d’Aaron, les prêtres ».

– « Viens voir, je voudrais te montrer ma « bibliothèque ». C’est un mot ionien qui désigne l’armoire ou la salle où on range des sefarym, des rouleaux ».

Aaron conduisit Moïse dans un bâtiment assez vaste, divisé en plusieurs salles de travail munies chacune d’un lutrin. Sur les murs, des rayonnages et des tiroirs contenaient une multitude de tablettes et rouleaux, beaucoup plus variés que dans les bureaux de l’Orfèvre. La logique des rangements n’était pas claire : par support ? par taille ? ou par origine ? Aaron avait l’air de s’y retrouver. Il désigna un rouleau aux caractères inconnus de Moïse.

– « Tiens, à propos d’Ioniens, voici l’histoire d’Œdipe. Cela veut dire le gras, l’adipeux. C’est un enfant qui est abandonné parce qu’un oracle prédit qu’il tuera son père. Et il finit, comme l’avait prédit l’oracle, par tuer son père, Laïos. Il épouse aussi sa Mère, Jocaste. Et il ne plus reconnaît plus sa fille, Antigone, parce qu’il est aveugle, » Aaron marqua un temps d’arrêt, « et qu’elle est sa sœur ».

Aaron saisit une autre tablette, écrite en autres caractères, et se mit à parler en égyptien.

– « C’est de l’écriture gothique, expliqua-t-il. Une sorte de grammaire. J’ai une théorie selon laquelle toutes les langues humaines sont sœurs, dérivant d’une même origine et de mythes universels. Sais-tu comment les Goths prononcent «J’ai», du verbe « avoir », et « Je suis », du verbe « être » ?
– Comment le saurais-je ?
– « J’ai », c’est « Ich hab’ », comme tu dis en araméen « Homme le Père » et « Je suis », c’est « Ich bin », comme tu dis « Homme Fils ». Tu comprends, le père, c’est celui qui « a » un fils. Et chaque homme, pour être, « est » d’abord un fils !

Etre et avoir ! Ich, c’est l’homme, l’individu, et son féminin, Ichah’, c’est la femme. Moïse écrira Ich AY(S), un Yod au milieu de A(S), Ech, feu. Et il écrira Ichah’ A(S)H, un en dehors du feu, comme il est écrit en Genèse, 2, 23 : « A celle-ci il sera crié femme QRA Y(S)H Qaré Ichah, car de l’homme KY MAY(S) Ky MéIch elle est prise ». Mais AY(S) Ich, l’homme, l’individu, ce n’est pas ADM Adame, l’Homme, l’espèce. Les deux mots s’opposent dans Genèse 4, 1 : L’Homme (HA(D)M, haAdame) connut Eve, sa femme; elle conçut et enfanta Caïn (QYN, Qayin)) et elle dit : J’ai acquis (QNYTY, Qanyiti) un homme (AY(S), Ich) de par YHWH. Adam n’est pas plus le père AB de Caïn, que celui-ci, individu acquis par Eve, n’est son fils, BN. Caïn QYN est un Jaloux (QNA, qina) incapable d’admettre un Autre. « Avoir » un fils, ce n’est pas l’acquérir, il faudra passer par les couples Noé-Sem (NE-(S)M) et Abraham-Isaac (ABRHM-YZEQ) pour bien le comprendre.

Pour l’heure, le Précepteur était saisi. Il comprenait sa mission sur terre. Cet alphabet, doté d’un ordre, qu’il avait mis au point avec l’Instituteur pour les enfants de la bonne société de la Capitale, il fallait que ce soit le peuple hébreu, son peuple, qui l’adopte, lui qui était versé dans l’écriture et qui honorait l’étude, la connaissance et le maître d’école !

Tout exalté, il dit à Aaron :
– « Chabbat dernier, mon guide le Répétiteur m’a expliqué que vous utilisiez une cinquantaine de caractères, et que vous commenciez l’apprentissage de l’écriture par quelques mots simples, ‘Yad, Dam, Maym… – Et alors ?
– Avec un jeune collègue enseignant, je me contente de 22 lettres, qui servent aussi de chiffres. Je m’en suis servi pour ma collection de noms sur le bateau, et lui nous a écrit un courrier qui nous a rattrapés, ma femme et moi. Je vais te montrer. »

Moïse se dirigea vers un lutrin, prit une feuille de papyrus vierge dans un tiroir et se saisit d’un calame. Il écrivit et énonça les 22 lettres, dans l’ordre alphabétique, en trois lignes de neuf, neuf et quatre lettres. Puis il montra leurs rangs, de un à vingt-deux, et leurs valeurs, de un à neuf, de dix à nonante, de cent à quatre cents. Il insista sur le (D), pour lequel il avait hésité entre les rangs trois et quatre ; sur les lettres H et W aux rangs cinq et six, qui n’étaient pas d’origine araméenne : le H, au rang cinq, que l’Instituteur écrivait « ? » exprimait le doute, et le souffle ; le W, au rang six, que l’Instituteur écrivait « I », exprimait la liaison, dans les deux sens, parce qu’il y a six jours d’un Chabbat à l’autre. Il insista sur le Y, au rang dix, l’étoile à trois branches qui correspondait à l’apostrophe ’ et qui exprimait le futur. Sur le N, le Noun, comme la « soupe originelle » des théories égyptiennes, qui était au 14ème rang et valait 50. Il insista sur le Œ, au 16ème rang et de valeur 70, adapté du hiéroglyphe égyptien en forme d’œil, qui permettait d’écrire Œ(S), ‘Ed, Témoin, (S)MŒ, Chema’, Ecoute et Y(D)Œ, Yada’, connaître, dans les deux sens intellectuel et sexuel. Il insista sur le R, au 20ème rang, de valeur décuple 200, l’étoile à six branches, qui permettait d’écrire RA(S), tête, et AWR, lumière. Il écrivit enfin en grosses lettres :
YHY AWR
Puis, d’un air rayonnant et triomphant, il posa son calame, sans dire un mot.
« Que la Lumière soit ! ».

Aaron était éberlué, effaré. Sa première question fut :
– « Où as-tu été chercher tout ça ? »

Moïse lui expliqua ses étapes successives, le M originel, centre de l’étoile de Sephora et du carré de Sephora, et lui montra l’équation AB 3 plus AM 41 égale YL(D) 44. Il parla du mot BN qui valait 52, et de son Professeur, musicien spécialiste des cycles du Soleil, de la Lune et de la Femme, qui lui avait appris la double semaine de 14 jours, et l’année divine de 52 semaines, 12 pour les fiançailles, 39 pour la grossesse et 1 pour la circoncision.

Aaron fit quelques objections. Il cita d’abord des mots araméens pour lesquels il utilisait d’autres lettres que les 22 retenues par Moïse. Mais celui-ci avait déjà approfondi la question. Par quelques analogies, il trouva des orthographes satisfaisantes. Il y eut ensuite plus sérieux :
– « Crois-tu vraiment que la langue égyptienne se prêtera à des lettres araméennes ? Comment feras-tu distinguer l’inaudible Aleph, A, dans AM, Em, « mère », de l’à peine audible Ayn, Œ, dans ŒM, ‘Am, « peuple » ? Et le Hé’, H, souffle et article, dans H(S)M, haChem, le Nom, du Het plus guttural, dans AE, A’h », « frère » ? Sans parler du K, Kaf, qui se prononce soit comme un Q, soit comme un « ch » raclé au fond de la gorge ?
– « Mon jeune collègue, l’Instituteur, est en train de transcrire l’égyptien en lettres araméennes. Si ça ne marche pas, on verra bien».

Aaron se piqua alors au jeu. Il s’amusa à écrire d’autres mots, comme MBWL, Maboul, Déluge, emprunté à la légende mésopotamienne de Gilgamesh. Les deux frères étaient comme des gamins inaugurant un nouveau jouet. Ils eurent ainsi le plaisir de rapprocher AE, A’h, « frère », de AE(D), E’had, « un », de AER, A’her’, « autre » et de AERY, A’haré » , « après ».

En Genèse 30, 24, quand Rachel nomme Joseph YWXF, elle souhaite que l’Eternel lui « ajoute », YXF, un autre fils, BN AER, ben A’her. Le livre de Josué commence par les mots AERY MWT, A’haré Mott, « Après la mort » (de Moïse), ce qui fit que son nom en hébreu est « le livre d’Après la mort ». AERY MWT est à l’origine, selon Bernard Dubourg, du nom de Joseph d’Arimathie qui, dans les quatre Evangiles, procède à la mise au tombeau de Jésus.

– « Dis-moi, vendredi dernier, mon hôte l’Orfèvre m’a dit de t’interroger sur le mot Yechouah, qu’il a utilisé dans un toast en l’honneur de la maison de Pharaon »
– « Ah Yechouah, oui, je me souviens. Ce fut le sujet de notre conversation, lors d’un récent marché aux bijoux. Je lui disais de n’utiliser ce mot qu’à bon escient. Beaucoup d’Hébreux l’emploient à tort et à travers. Comme, dans les cas graves, on fait des invocations à Adonay Yechouah, il y a des gens pour croire que Yechouah, ou El Yechouah, dieu du Salut, c’est le Nom d’Adonay. D’autant que Yechouah ressemble à la prononciation égyptienne du nom d’Isis, la déesse.

Moïse réserva le mot Yechouah au salut collectif, ou plutôt au salut individuel qui résulte du salut collectif. En Exode 15,2, après la miraculeuse traversée de la Mer des Roseaux, YM XWF, Yam Souf, que nous appelons Mer Rouge, voyant leurs poursuivants s’abîmer dans les flots, les Enfants d’Israël entonnent un chant d’allégresse qui magnifie l’Eternel : WYHY LY LY(S)WŒH, Vayehy Li liYechouah « Il est pour moi pour le Salut ». Pour moi, pas pour nous… Il est vrai qu’en Nombres 13, 17, Moïse, l’Auteur, indique que Moïse, le Libérateur, transforme Osée, fils de Noun, Hochéa ben Noun, HW(S)Œ BN NWN, en Josué, Yehochoua, YHW(S)Œ. Mais ces noms se terminent par Ayn Œ, sans Hé, H, et ils ont les deux lettres Vav W et Chin (S) dans cet ordre, alors que Yechouah, le Salut, les a dans l’ordre (S)W.

C’est alors qu’Aaron lui posa la question :

– « Et toi, comment crois-tu qu’Il s’appelle, Adonay ? Mah Chemo, Quoi Son Nom ? »

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