Larry Page, directeur général de Google : << Nous avons choisi [ce nom, Alphabet] car l’alphabet [est] une des innovations les plus importantes de l’humanité, et c’est le coeur de l’activité d’indexation de la recherche Google. >> Or cette innovation, véritable Révélation, est restée quasiment inchangée depuis que la Bible hébraïque en est issue.
En particulier, la proximité de l’ordre de l’alphabet latin de celui de l’alphabet hébreu, permet une « translittération » rigoureuse des mots et textes hébraïques.
Les alphabets hébreu et grec commencent tous deux par la séquence ABGD, ce qui conduit à rendre le « Aleph » par A, le Beit par B, le Guimel par G, et le Dalet par D ; les alphabets hébreu, grec et latin contiennent tous trois les séquences KLMN et QRST, ce qui permet d’utiliser ces huit lettres pour transcrire les huit lettres hébraïques correspondantes. Voilà donc douze lettres transcrites.
Comme il est habituel par ailleurs de noter YHWH le « Tétragramme », le Nom ineffable de Dieu, soit trois lettres supplémentaires, cela fait quinze lettres translittérées sur vingt-deux.
Au prix de quelques conventions, comme de rendre la seizième lettre, le ‘Ayin, initiale et possible hiéroglyphe du mot ‘Ayin qui signifie “œil” par Œ, initiale et possible hiéroglyphe du mot œil, nous pouvons translittérer tout l’alphabet.
L’alphabet hébreu est donc composé de 22 lettres : les 11 premières lettres sont
A B G D H W Ç E t Y K
et les 11 dernières
L M N X Œ F Z Q R S T.
Ces deux moitiés ont désigné les deux niveaux d’études des écoles phéniciennes, le “primaire” où on apprenait l’ABé…Gué, et le “secondaire” où on apprenait le LMN, les “éLéMeNts”.
Élémentaire, mon cher Watson !
Laisser un commentaire