De la mobilisation clandestine à la mobilisation virtuelle
Paulette Richomme, née en 1929, termina sa carrière professionnelle aux « Machines Bull » à la Direction de la Communication, sa mission principale étant de » sauver » les archives. Elle a consacré sa retraite, prise au milieu des années 80, à l’histoire de la Compagnie des Machines Bull pendant la guerre, et a soutenu avec succès, à l’Université de Nanterre-Paris X, son mémoire de maîtrise en 1993.
Elle vient de soutenir sa thèse de doctorat, le 17 décembre 2007, à l’Université de Nanterre-Paris X, mention « Très honorable, avec les félicitations du jury « . Cette thèse est maintenant disponible sur la Toile, en version pdf.
On y verra l’importance qu’eurent pour l’entreprise les commandes du Contrôleur Général René Carmille de machines destinées au « camouflage du Service de Recrutement » (selon les termes de Jacques Cailles, PDG de Bull, dans une lettre du 1er février 1945, p. 360 du tome 2). On prendra connaissance également des péripéties du procès relatif au brevet de la carte perforée à 80 colonnes, entre les Machines Bull et la Compagnie Electro-Comptable, filiale d’IBM.
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