De combien et comment ?
En 2005, les prélèvements obligatoires se sont élevés à 752,2 milliards d’Euros, soit 44,0 % du PIB.
Les Tableaux de l’Economie française (TEF) (que j’ai créés à l’INSEE en 1976) en donnent la répartition suivante, (édition 2006, p. 127) :
En milliards d’Euros
125,8 TVA Taxe à la valeur ajoutée
24,3 TIPP Taxe intérieure sur les produits pétroliers
72,0 CSG Cotisation sociale généralisée
49,4 Impôt sur le revenu
40,6 Impôt sur les sociétés
20,7 Taxe professionnelle
20,1 Taxes foncières
11,3 Taxe d’habitation
279,7 Cotisations sociales effectives
Un Rapport annexé à la Loi de Finances donne des détails, disponibles sur la Toile en pdf. Il fait notamment apparaître que la Prime pour l’emploi, qui vient en déduction des prélèvements obligatoires, représentait 2,7 millions d’Euros en 2005, et a été portée à 4,2 millions en 2007.
Le total CSG + Impôt sur le revenu représente 121,4 millions d’Euros, un peu moins que la TVA. Pour ce qui me concerne, je préconise d’inverser le sens de cette inégalité.
De même, le total Impôt sur le Revenu + Taxes foncières, payés principalement par les ménages « riches » représente 70,1 millions d’Euros, un peu moins que la CSG. Je préconise d’inverser également le sens de cette inégalité.
Enfin je préconise de transformer les allocations familiales – étendues au premier enfant – en impôt négatif, de façon qu’elles viennent en déduction des prélèvements obligatoires, comme la prime pour l’emploi.
Et vous, Mesdames et Messieurs les candidats ?
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