Benoît XVI et les hérésies

La foi ou l’hypothèse historique ?

29 août : Le pape Benoît XVI a repris le dialogue avec les catholiques intégristes d’Ecône en recevant le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Bernard Fellay.

27 septembre : Le pape Benoît XVI a reçu un de ses plus vifs contestataires, le théologien suisse Hans Küng, pour des entretiens qualifiés d’«amicaux».

<< En janvier 1983, le Cardinal Ratzinger disait, en parlant de certaines hypothèses majoritaires systématiquement présentées comme fondamentales et sûres :  » La Bible véritable disparaît au profit d’une Bible telle qu’elle devrait être. il en est de même de Jésus. Le « Jésus » des Evangiles est considéré comme un Christ considérablement remanié par le dogme, derrière lequel il faudrait revenir au Jésus des « logia » ou d’une autre source supposée, pour retrouver le Jésus « réel ». Ce Jésus « réel » ne dit et ne fait alors plus que ce qui nous plaît… La Résurrection devient une expérience des disciples selon laquelle Jésus, ou au moins sa « réalité », continue. On ne s’attarde plus aux événements, mais à la conscience qu’en ont eue les disciples et « la communauté ». La certitude de la foi est relayée par la confiance en l’hypothèse historique. Or ce procédé me paraît irritant…

On s’enferme dans l’écrin d’un monde intellectuel, qui s’est fait de lui-même et qui peut pareillement ne plus être » >>

(Cité par Mgr Jean-Charles Thomas, évêque d’Ajaccio, dans sa présentation de Le Christ hébreu de Claude Tresmontant, O.E.I.L., 1983, p. 12)


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