Bonne lecture, quand flambent les hôtels de familles immigrées …
Logements et taille des menages dans la dynamique des populations locales. L’exemple de Paris.
Par rapport aux autres grandes capitales européennes, la ville de Paris est confinée dans des limlites administratives très étroites, qui l’enferment dans une superficie d’une centaine de kilomètres carrés. Cela a diverses conséquences, dont la diminution de la population totale depuis une cinquantaine d’années, mais aussi :
1. – Paris intra-muros ne peut pas loger tous ses habitants et encore moins les plus pauvres. Les 12 000 Parisiens supplémentaires annuels dus au mouvement naturel nécessiteraient en moyenne plus de 7 000 logements supplémentaires, ce qui est impossible.
2. – Paris ne donne pas voix au chapitre à tous les « Parisiens » : plus de la moitié des personnes qui travaillent à Paris n’en sont pas des administrés et n’ont pas leur mot à dire dans la gestion de la ville.
3. – Paris est de plus en plus une ville de riches. Plus précisément, la population parisienne compte une majorité de riches, au détriment des classes moyennes, et une minorité de pauvres, locataires de logements déficients (chambres de bonnes, meublés, chambres d’hôtels etc.). Le prix des logements ne peut qu’augmenter en raison de l’impossibilité d’en accroître le stock.
L’extension administrative de Paris à sa banlieue ne changerait certes rien à l’embourgeoisement du centre de Paris, mais un quartier de riches serait socialement préférable à une ville de riches.
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