L’’Histoire Sainte n’’est pas l’’Histoire.

C’est un récit « édifiant », qui construit la foi.
Voir
« Jésus et ses apôtres, de sacrés blagueurs »

Si la Bible en grec est dite des « Septante », c’est par allusion aux soixante-dix anciens d’Israël escortant Moïse montant au Sinaï (Exode 24, 1 et 9).

Si Jésus naît soixante-dix ans avant la chute du Temple de Jérusalem (historique, elle), c’est que le roi David vit soixante-dix ans (2Samuel 5, 4), et que cette durée est aussi celle de l’Exil de Babylone programmée par Jérémie (29, 10).

Si le Messie s’appelle Jésus, Yechoua, « Sauveur » ou « Salut », c’est par allusion à Josué, Yehochoua, qui fait entrer Israël en Terre promise alors que Moïse reste sur le seuil.

S’il y a douze apôtres, c’est par allusion aux douze tribus issues des douze fils de Jacob.

Si l’un des apôtres est Judas, c’est par allusion à Juda, YHWDH, Yehoudah, quatrième fils de Jacob, nom formé sur le Nom imprononçable de l’Etre, YHWH, par ajout d’un D, quatrième lettre au quatrième rang, nom qui est aussi celui de la tribu de Juda et de la Judée, capitale Jérusalem.

Si Judas trahit Jésus, fils de Joseph, pour trente deniers, c’est par allusion à la vente de Joseph par ses frères, sur la suggestion de Juda, et à la valeur « guématrique » de YHWDH, trente.

Si Jésus monte au supplice en portant sa croix, c’est par allusion à Isaac qui monte au sacrifice en portant le bois de son bûcher.

Si Hérode massacre les Innocents, c’est par allusion à Pharaon qui condamne à mort les petits garçons hébreux.

Si Marie est une jeune fille (Almah’), c’est par allusion à Myriam, sœur de Moïse (confondue par le Coran avec Marie), qui sauve son petit frère en confiant son berceau au Nil : le petit frère de la vierge Myriam dans son berceau préfigure le fils de la Vierge Marie dans sa crèche.

Si Paul s’appelle d’abord Saül, c’est par allusion au roi Saül, c’est-à-dire Cheol, nom hébraïque des Enfers.

S’il vient de Tarse, c’est par allusion à Jonas, qui s’embarque pour Tarse.

S’il poursuit (persécute) d’abord les Chrétiens, c’est par allusion à Saül qui poursuit David.

S’il est « renversé » sur le chemin de Damas (Damascus), c’est que DMSQ, Demecheq, est l’anagramme de MQDS, Miqdach, le Sanctuaire : Damas, c’est le Temple bouleversé, et le chemin de Damas, c’est la subversion.

S’il traverse plusieurs contrées sans pouvoir les convertir (Actes 16,6 et suiv.), c’est par allusion aux ânesses de Saül que celui-ci cherche sans les trouver (I Samuel 9, 4 et suiv.)

S’il annonce aux Galates (de Galouth, Exil) « Il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni homme, ni femme », c’est en effet que devant la mort (le Cheol), il n’y a ni nationalité, ni condition, ni sexe qui tiennent, il n’y a que des mortels…

etc. etc. , par exemple : « La Bible n’est pas un manuel d’histoire » http://www.cdweb.com/mll/Textes/bible.htm

Voir aussi Bernard Dubourg : L’invention de Jésus Gallimard


Publié

dans

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

WordPress Appliance - Powered by TurnKey Linux