Noël célèbre un miracle : la naissance d’un enfant, neuf mois après sa conception. Un nouveau-né n’appartient à aucune religion.
Noël commémore la naissance d’un enfant juif, né à Bethléem (Maison du pain), près de Jérusalem, au solstice d’hiver, donc conçu à l’équinoxe de printemps. Il est circoncis au huitième jour (Nouvel An), et sa mère, conformément à la Torah, célèbre ses relevailles au 40ème jour, le 2 février (Chandeleur).
La circoncision ayant été interdite par le roi grec Antiochus IV (Epiphane), et la révolte judéenne des Macchabées ayant repris le Temple, une fête de la Dynastie « hasmonéenne » (de Chemoné, huit, adepte du huitième jour), durant huit jours, a été instituée et a divergé sous deux formes ; les Juifs d’Erets Israël lisant la Torah hébraïque instituent Hanouka, fête de l’inauguration du Temple, qui dure huit jours, à partir du 25 du neuvième mois lunaire (Kislev). Les Juifs d’Alexandrie, lisant la Bible en grec (Septante), fêtent la Naissance de l’Enfant (Nativité) le 25 du dixième mois solaire (décembre) et sa Circoncision huit jours plus tard, le 1er janvier. Quand Jules César occupera Alexandrie, l’astronome Sosigène fixera l’équinoxe de printemps au 25 mars du nouveau « calendrier julien ».
Voir à ce sujet « Le méridien de Jérusalem«
et « Jésus est-il né au solstice d’hiver ?«
———————-
La Bible hébraïque présentée, traduite (8 versions) et commentée sur JUDÉOPÉDIA
Articles accessibles sur Accedit
Articles sélectionnés du Blog MLL
Sommaire du Site MLL
Page d’Utilisateur de Wikipédia
MLL en vidéo UTLS, 26 février 2000, « Migrations et tensions migratoires ».
Laisser un commentaire