Construire un enfant
Une salle de classe déserte servit, le septième jour, pour une séance (yechivah) d’étude (LeMeD, d’où taLMuD). Le mot « séance » implique le fait d’être assis, mais le Précepteur était seul assis devant une table servant de bureau. L’Instituteur était, lui, debout. Il maniait les piles de tablettes portant les lettres mésopotamiennes et modifiait sans cesse leur ordre.
– « Par quelle tablette veux-tu commencer, Maître ? »
– « Remontre-moi d’abord celle du M, maym, les eaux, M’M, et celle du B, bayt, la maison, B’T. Et je voudrais voir la tablette du petit crochet, au milieu de ces deux mots, qui se prononce yi. Tiens, je fais un pari : je suis sûr que cette tablette représente une main, yad. Si j’ai raison, je saurai comment, entre les Deux Fleuves, on écrit le son « de » qui termine le mot »yad » » ».
– « Pari à peu près gagné ! Vois »
La tablette représentait… deux mains, présentées doigts écartés, côté paumes. Le mot yad s’écrivait bien ‘(D), mais l’artiste l’avait écrit deux fois, en utilisant des (D) pointes en bas, figurant les quatre doigts, avec des , de part et d’autre figurant les pouces. On pouvait donc lire ,(D) à gauche et (D), à droite. Le crochet était devenu virgule. Et le mot s’écrivait indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche. Le Précepteur pensa que s’il voulait distinguer ‘(D) et (D)’, yad et day, « main » et « assez », il faudrait se décider à écrire de gauche à droite ou de droite à gauche. Et il faudrait aussi décider si les triangles avaient la pointe en haut ou la pointe en bas. Pour l’heure, il avait un autre souci.
– « C’est bien ce que je craignais », dit-il. « La lettre « de » est figurée par un triangle mais ce triangle représente les quatre doigts autres que le pouce. Moi j’aurais associé le triangle au chiffre trois, cela paraissait logique… »
– « Quelle importance ? Regarde. »
L’Instituteur joignit ses deux mains à plat, doigts serrés, les deux pouces dans le prolongement l’un de l’autre, délimitant avec les deux index un espace triangulaire.
– « Tu vois bien qu’on peut faire un triangle avec quatre doigts ! »
– « Quel pédagogue tu fais ! Il me semble que je regretterai quand même que le triangle ne vaille pas trois, et que le « de » ne soit pas au troisième rang…»
– « Ne discute pas… Il faut que nous décidions dans quel ordre enseigner les lettres. Pour mettre quelque chose dans la tête des enfants, il faut leur faire apprendre par cœur. Nous devons choisir un ordre, n’importe lequel mais toujours le même, auquel nous nous tiendrons. Le ? sera la quatrième, voilà tout. Quelles seront les trois premières ? »
Cette motivation pédagogique fondait l’invention considérable, inébranlable, de l’ordre alphabétique, qui allait mieux résister aux siècles que la forme même et quelquefois le son des lettres. Choisir dix lettres pour représenter les dix chiffres avait été une motivation personnelle du Précepteur qui se révélait féconde. Le choix était forcément arbitraire. L’Instituteur permettait un coup de force se passant de justification. Le D au quatrième rang passait ainsi du statut de simple lubie à celui de fondement des civilisations fondées sur l’écriture alphabétique. « C’est comme ça », répondent les parents désemparés aux enfants leur posant des questions du style « Pourquoi le ciel est-il bleu ? ». Any Adonay, « Je suis l’Eternel », ponctue la Bible, quand elle énonce des lois absolues, comme la prohibition des unions incestueuses en Lévitique, 18. « Ne discute pas, c’est Moi le Patron ».
– « Pour la deuxième place, j’avais pensé au B de bayt, que je dessinais un peu différemment, comme deux lèvres ».
– « Va pour le B. Il nous manque la première et la troisième… »
– « Pour la première, j’ai mon idée. regarde le mot Roch, la tête, qui s’écrit RA(S). Si tu écris RA, tout court, cela fait Ro, mais aussi Râ, comme le Soleil : comme tu sais, il y a des contrées où RA(S) se prononce Rass, avec l’accent local. Si tu écris BA et MA, cela fait bo ou ba, ma, mé ou mi, c’est le premier son des petits bébés. D’ailleurs, à l’inverse AB, Ab, c’est le père, AM, Em, c’est la mère… La lettre A, voyelle à la prononciation indifférente, tâtonnante, balboutiante, pourrait être une excellente première lettre. Montre moi sa tablette ».
L’Instituteur alla chercher dans la pile. L’image qui illustrait A était celle du feu. Ech, feu, s’écrivait en deux lettres A(S). Le A se prononçait è dans ce cas, c’était vraiment une voyelle universelle… Se chauffant aux flammes, il y avait un taureau, dont la tête affectait la forme d’un A renversé, avec ses deux cornes.
– « Regarde ! le taureau Apis, dit le Précepteur. L’influence égyptienne … Tu vois que j’ai raison de mettre le A au premier rang : le A vaut l’unité, comme une tête de bétail. Un troupeau, cela se compte par têtes ».
– « Bon. Et en troisième ? La place de ton triangle est libre. »
– « Attends, tu vas trop vite en besogne. Montre-moi d’abord la tablette de ce (D). Le crochet est l’initiale de ‘(D), main, mais le (D) est l’initiale de quoi ? » »
La tablette du (D) représentait une porte, delet, mot qui s’écrit (D)LT. Une fois de plus, la lettre T était finale. Le L, en somme, pointe vers deux des quatre points cardinaux, le nord et le levant, si on normalise la représentation du cours du Nil, coulant grosso modo du sud vers le nord, comme allant du bas vers le haut. Le mot El, dieu, au lieu de A+, s’écrivait donc AL, et s’ajoutait aux autres mots de deux lettres commençant par A : AB , Ab, père, AM, Em, mère, A(S), Ech, feu, AL, El, dieu.
Du coup le babil de l’humanité s’écrivait BBL, Babel, et formait la base d’un immense monument, d’une construction jamais achevée, le Langage humain. La Parole est autrement appelé « la Tour du Babil ». Cette expression est devenue côté discours « la TORah BiBLe », côté monument « la TOuR de BaBeL ». En Genèse 11, 5, l’Eternel descend voir cette Tour orgueilleuse « que construisent les Enfants d’Homme », « acher banou bené haAdame« . Le babil a beau être commun aux bébés de tous les BoBuLi, les PoPuLi, de tous les PeuPLes, les PeoPLe, la TORah immense, elle, portée jusqu’à BaByLone, jusqu’à ByBLos, jusqu’aux BiBLiothèques d’Alexandrie et d’ailleurs, se perd dans les brumes et les nuées.
Balal, confondre, s’écrit BLL, ce qui peut se confondre avec BBL, Babel, tout comme BaBiLler peut se confondre avec BaLButier. Genèse 11, 9 : « Aussi la nomma-t-on Babel ( chemoh Babel, SMH BBL), car c’est là (cham, (S)M) qu’Adonay confondit ( balal, BLL) le langage ». Tout langage est fait de confusions, de malentendus, d’images à double sens. Un début est une fin, une entrée est une sortie. Un tribun populaire plaît à la population, un tribun populiste plaît à la populace. La langue d’Ésope est la meilleure et la pire des choses. Toute nouvelle, bonne ou mauvaise, ne va pas sans approximation ni rumeurs, auxquelles il est difficile de tordre le cou, si tant est qu’une rumeur ait un cou.
Y a-t-il pire ragot que celui qui prétend qu’Un Tel couche avec Une Telle ? Y eut-il meilleure nouvelle que celle qu’annonça MaDame votre Mère à MonSieur votre Père, le jour où elle sut qu’elle était enceinte, de Vous ? Et quelle tristesse si, pour une raison ou une autre, cette Annonciation ne put avoir lieu…
Le Précepteur considéra le dessin de la porte, delet, (D)LT, éprouva encore un regret, un balancement, entre la forme rectangulaire de la porte dessinée et la forme triangulaire du (D). Peut-on parler de porte triangulaire, s’agissant du pubis féminin, porte d’entrée à la fécondation, porte de sortie à la naissance ? Par pudeur pour son jeune collaborateur célibataire, il choisit un autre exemple.
– « Avez-vous dans cette école un dessin figurant les deux Royaumes, avec le cours du Fleuve, jusqu’à la Mer ? »
– « Sans doute, je vais t’en chercher un »
La carte murale, une sorte de mosaïque tressée sur un treillis végétal, n’était pas d’une grande exactitude topographique, mais suffisait largement à montrer une porte triangulaire. Le cours étroit du Nil, figuré de bas en haut, s’évasait à l’approche de la mer en de multiples ramifications dont l’ensemble formait triangle, ce que nous continuons d’appeler un « delta », porte d’entrée de la mer vers l’étroitesse du Fleuve, porte de sortie de l’étroitesse vers la mer. Les « détroits » sont nombreux dans le vaste monde ; précisément le mot Misr, qui désigne l’Égypte en arabe, signifie « étroit ». Mitsraïm, l’Egypte en hébreu, ce sont les étroitesses, comme on dit » les Détroits », en parlant des Dardanelles et du Bosphore. Le Précepteur enchaîna :
– « Cherche encore deux tablettes : celle du L, la lettre au milieu de (D)LT, et celle de la lettre qui commence le mot Noun.»
L’Instituteur plongea dans la pile des tablettes : le hasard fit que la première trouvée fut la seconde : c’était un N, représenté par trois chandelles. Celle de droite était éteinte, mais la flamme de la chandelle oblique allumait celle de gauche. NR, Ner en araméen, c’est la lumière des bougies, celles qu’on allumera à « Hanoukah ». Le Précepteur s’amusa que la forme du N était proche de celle qu’il utilisait pour le six, VI, et y vit une confirmation de ses intuitions. Le carré de Séphora, autour de l’étoile de Séphora, elle-même autour de la lettre de Séphora, avait pris sa forme définitive. Le Précepteur la grava sur une petite tablette d’argile et la rangea dans le coffre :
A B (D)
L M N
R (S) T
L’Instituteur trouva ensuite la tablette du L ; elle représentait un cœur, LB, leb, dans la forme popularisée par les embaumeurs, (@). Mais alors que nous associons dans nos cartes à jouer le cœur au rouge, sans doute à cause de la circulation sanguine, ce cœur-là était associé au blanc et au noir : il était dessiné deux fois, en noir dans un carré blanc, en blanc dans un carré noir. Encore une ambiguité, amour-haine : l’amoureux parle au cœur (LB, leb) de sa belle en Genèse 34,3, mais dans l’Exode, l’Eternel endurcit le cœur (LB, leb) de Pharaon, tandis que les Dix Plaies s’abattent sur l’Egypte.
Une autre tablette, apportée par l’Instituteur, eut alors un rôle décisif pour la Révélation, en confirmant le Précepteur de la justesse de ses intuitions. Elle représentait un enfant, ‘L(D), Yeled. La valeur guématrique de AB, Ab, père, est évidemment 3. Celle de AM, Em, mère, allait être 41, puisque le M vaut 40. 3 plus 41 égale 44. Pour que ‘L(D) vaille 44, avec le (D) qui vaut 4 et le ‘ qui vaut 10, il suffit que le L vaille 30… Or précisément, dans le carré de Séphora, le L, dans la case Quatre, précède le M, dans la case Cinq ! En calant le M sur le rang 13 et la valeur 40, L vient au rang douze, avec la valeur 30… Père 3 plus Mère 41 égale Enfant 44. Et vous n’êtes pas croyant ?
Pendant que l’Instituteur s’absentait ou maniait les tablettes et la carte murale, le Précepteur, assis à son bureau, faisait des petits dessins sur une ardoise, essayait diverses combinaisons. En l’occurrence, il dessina les deux premières lignes du carré de Séphora
A B (D)
L M N
et croisa les lettres AM, mère, et LB, « coeur ». Cela figurait à ses yeux le sein gauche d’une poitrine, celui du cœur. L’autre sein croisait le mot (D)M, sang, et le mot BN. Il n’avait pas en tête de sens connu pour le mot BN. Mais la syllabe figurait dans des mots très usuels. L’Instituteur montra le mot ABN, Eben, qu’en hébreu moderne on prononce Even, et qui signifie « pierre » ; et le mot LBN, leben, qui signifie « blanc » et qui a donné en français «aLBiNos» et « la perfide ALBioN », à cause de la couleur des falaises de Douvres.
Le Précepteur fit alors l’inverse de ce qu’il avait fait avec AMT, Emet, Vérité : au lieu de composer un mot de trois lettres avec deux mots de deux lettres préexistants, il décomposa deux mots de trois lettres, ABN et LBN, en deux mots de deux lettres, AB-BN et LB-BN.
– » Je vois bien le rapport entre « pierre » et « blanc ». Beaucoup de pierres sont blanches, les falaises, les carrières de marbre, … et aussi celle-ci », dit-il en levant son bâton de craie. » Mais quel est le sens du mot BN, ben, pour que que AB-BN, Père-Ben, fasse penser à « pierre », et que LB-BN, Cœur-Ben fasse penser à « blanc » ?
Il tâtonna sur cette devinette quelque temps, mais trouva finalement la solution. BN, ben, c’était l’enfant, mais pas au sens de ‘L(D), qui est l’enfant simplement engendré, « jeté comme la graine au gré de l’air qui vole« . BN, c’était l’enfant construit, nourri, élevé, éduqué par son père et par sa mère.
Le couple Coeur-Enfant évoque la couleur blanche du lait maternel. L’enfant n’est pas seulement nourri au sein de sa mère, il l’est aussi de l’amour et de la sollicitude de son père et de sa mère.
Et le couple Père-Enfant évoque la pierre, parce que leur lien biologique est aussi solide, indestructible, définitif que la pierre. Toute construction est faite d’une multitude de pierres assemblées, l’Humanité est faite d’une multitude de transmissions. « Tu n’es qu’un maillon de la chaîne« . Une chaîne n’a qu’une seule dimension, comme le fil évoqué par la filiation, une cotte de mailles en a deux, comme le mur de pierres.
Mais pour qu’advienne la transmission élémentaire, il faut que le père reconnaisse d’abord son enfant, puis s’en fasse reconnaître en l’élevant, en lui montrant l’exemple, en lui transmettant son savoir et son expérience, en lui apprenant à affronter la vie. Père-Enfant, Coeur-Enfant, les deux images se complètent, comme les deux seins, comme le cœur du Père et le cœur de la Mère : ce que le Papa donne à son enfant, c’est aussi précieux que le lait et l’amour de la Maman.
Le Précepteur demanda à l’Instituteur s’il y avait « fils et « fille » dans les tablettes de mots usuels. Fils, c’était BR, bar ; fille, c’était BT, bat, fille. Les synagogues d’aujourd’hui célèbrent les « bar-mitsvah » et « bat-mitsvah » des enfants lisant pour la première fois, les garçons de treize ans un extrait des textes de Moïse, les filles de douze ans une prière adaptée à leur futur rôle. Ils et elles deviennent ainsi « fils et filles du commandement ». La proximité de BT, bat, fille, avec B’T, bayt, maison, suggérait une métaphore, voisine mais un peu différente de celle que suggérait la proximité de ABN, « pierre », avec AB-BN père-enfant. Cette fois, c’était le ventre de la mère qui est comparé à la maison abritant l’enfant. BN, ben, c’est à la fois Fils et Filles, qu’on traduit souvent par le seul masculin « Fils ».
El, M, Noun. Les choses s’organisaient : le L, comme lemed, étude, au rang 12 et de valeur 30, précédait le M, maym, eaux, au rang 13 et de valeur 40, et le N, Noun, tétard, au rang 14 et de valeur 50. Nous sommes tous des Fils de notre première cellule, formée au quatorzième jour, « entre les deux soirs ». « Fils de Quatorze », des « Fils de Noun », Ben Noun.
Dans les tablettes des initiales, il y en avait une représentant un mur, ou plutôt la paroi d’une maison. C’était celle de la lettre Q, illustrée par le mot Q’R, qyr. La lettre Q ressemblait plus au q minuscule d’aujourd’hui qu’au Q majuscule. Ce mot Q’R, paroi, est la racine de Qyriat, village, comme dans Qyriat Arba, village des Quatre. En Genèse 23, 2, Moïse donnera, détail rarissime, deux noms pour le même lieu, celui de la première tombe, où Abraham ensevelit Sarah : elle mourut à Qiryat-Arba – c’est Hébron. Toujours est-il que ce mot Q’R incita le Précepteur à placer dans l’alphabet la lettre Q avant le R, juste avant les lettres finales R (S) T. Elle y est toujours.
La métaphore comparant la femme enceinte à une maison enceinte de murs, ou à une ville ceinte d’une muraille ou de remparts, est universelle. En français, un soupirant fait la « cour » à une belle, à moins qu’il ne fasse son siège. Mais il y a des voisinages, des résonances, propres à chaque langue, que toute traduction détruit. Comment expliquer le verset 9 du chapitre 3 de l’Évangile de Mathieu « Je vous dis que Dieu, peut de ces pierres, susciter des enfants à Abraham », si on ne sait que BN, Ben, enfant, a pour pluriel Banym, et que ABN, Even, pierre, a pour pluriel Ebanym. Et comment expliquer le verset 18 du chapitre 16 du même Évangile : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon église » ? « You are Peter, and on this stone, I’ll build my church » ??? Le mot «église», comme on sait, dérive du grec ecclesia, lui-même formé sur l’hébreu Qahal, communauté, qui a donné Qohelet, nom de l’Ecclésiaste dans le livre du même nom. Mais d’où viennent stone et church ?
Qui voit le voisinage de « bâtir » et « bâtiment » avec l’hébreu B’T, bayt, maison ? Et celui de « habit », de «habiter » et de « habitude », avec HB’T, habayt, la maison. Nous avons en français une métaphore voisine, tout aussi invisible, à base de pierres : on élève un enfant, comme on élève des canards, comme on élève un mur. Si un enfant est bien élevé, si c’est un bon élève, est-ce dû à l’habileté du maçon, à celle de l’éleveur, ou est-ce l’honneur de ses parents ? Pourquoi avons-nous des réticences à parler de l’élevage d’un enfant ?
Marquons en tout cas d’une pierre blanche ce matin où le mot BN fut chargé du sens « enfant construit par son père et bâti par sa mère », enfant bien élevé. La racine BN allait bel et bien devenir celle de bonus, bona, bonum, et de bene, bien. Et « bénir » quelqu’un allait signifier « lui souhaiter un enfant ».
C’était la mi-journée. Séphora avait proposé aux messieurs de venir prendre une collation, avec la famille de sa sœur. Mais elle avait prévenu : elle n’allumerait pas de feu, on mangerait froid. Depuis que les enfants avaient congé ce jour-là, les mamans avaient décidé de leur consacrer le septième jour.
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